Maison Leconte : Une nouvelle histoire pour la boucherie

Depuis le 1^er septembre, la boucherie située place de l’église a été reprise par Clément Leconte.

L’arrivée d’un nouveau boucher est un sacré coup de jeune. Si cela se voit avec la devanture rafraichie, le nouveau mobilier et l’éclairage, c’est aussi par le visage de son nouveau propriétaire. En effet, Clément Leconte vient de fêter ses 26 ans. Une jeunesse qui ne manque pourtant pas d’expérience !

Avec une dizaine d’années dans le métier, en comptant son apprentissage, Clément a été formé à l’école de la boucherie à Paris. Il a ensuite roulé sa bosse dans une boucherie d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dont il est originaire, avant de travailler à Paris, dans le 7^e arrondissement. C’est là-bas qu’il est passé responsable de la boutique. La suite logique était donc d’avoir sa propre affaire. « Cela faisait longtemps que je réfléchissais à ouvrir ma propre boucherie. Mes expériences m’ont permis d’apprendre mon métier mais aussi la gestion d’un commerce. »

Lorsque l’occasion s’est présentée à Soisy, il n’a pas réfléchi longtemps. « En visitant, j’ai accroché tout de suite. On est en ville mais cela reste convivial et le cadre avec le marché et les commerces est idéal. »

Viandes et volailles françaises

Et pour connaître l’origine de ses viandes, il ne faut pas chercher bien loin tout est français. « C’est essentiel pour moi car cela fait travailler les éleveurs français mais ce sont aussi des produits qui sont soumis à de meilleures règles et un meilleur suivi. »

Ainsi, le bœuf et le veau sont originaires du limousin car « c’est une viande généreuse mais pas trop grasse, persillée et hyper tendre ». L’agneau dispose de l’appellation IGP (Indication Géographique protégée) du Poitou-Charentes alors que pour le porc, Clément se fournit directement chez l’éleveur dans le Perche. « J’ai eu l’habitude de travailler avec eux à l’époque où j’étais à Paris. Je connais les conditions d’élevage et la qualité. » De plus, une rôtissoire pour les poulets est installée les jours de marché ainsi que le samedi.

Le jeune homme propose également de nombreux plats fait maison via sa partie traiteur : lasagnes, hachis-parmentiers, Moussakas, gratins dauphinois, écrasés de pommes de terre mais également des soufflets au fromage, des pâtés en croûte ou encore des terrines. Vous aurez donc l’embarras du choix !

Loin d’être à court d’idées, il réfléchit à proposer des races d’exception. Mais ce sera pour plus tard. « C’est vrai que c’est un produit que j’ai envie de travailler mais cela dépendra de la clientèle et de ses envies. »