Histoire de l’hippodrome
La commune de Soisy voit s’ouvrir en 1860 un premier hippodrome aménagé dans ce qui fut autrefois le Bois-Jacques ou le fief Jean-de-Soisy, appartenant alors à Théodore Davillier (maire de Soisy de 1846 à 1868).
Cette installation prend paradoxalement le nom de Champ de courses d’Enghien, alors que la quasi-totalité de sa surface (9/10e environ) se trouve sur Soisy, et le reste sur Eaubonne. Mais la notoriété de la commune nouvellement érigée d’Enghien-les-Bains (1850) est telle que les promoteurs de cet hippodrome ont préféré lui donner le nom de la station thermale voisine, universellement connue. Cependant, la commune de Soisy tire des bénéfices financiers de la présence de l’hippodrome et elle se voit desservir par une nouvelle station, plus proche du bourg, inévitablement appelée Champ de courses d’Enghien.
L’hippodrome se développe progressivement. La première course d’obstacles est organisée en 1879. Enghien fait alors partie des cinq hippodromes de la société des Suburbains (la Marche, le Vésinet, Saint-Ouen, Maisons-Laffitte et Enghien-les-Bains), repris à sa création en 1886 par la Société Sportive d’Encouragement, qui l’achète en 1921.
Une piste en dur est construite en 1922 pour le trot.
Géré depuis 1997 par la Société d’Encouragement du cheval français qui y organise des courses de trot, l’hippodrome est également à la disposition des courses d’obstacles organisées par France Galop.